Parution « Reimaginando el Gran Chaco, Identidades, Política y Medio Ambiente en América del Sur »
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage :
Reimaginando el Gran Chaco, Identidades, Política y Medio Ambiente en América del Sur
Edité par Silvia Hirsch, Paola Canova et Mercedes Biocca.
Publié aux éditions Editorial Biblos avec le concours de la société des Américanistes dans le cadre des aides à publication 2023 .
Au cours des dernières décennies, l’écorégion sud-américaine du Gran Chaco a subi des changements environnementaux, sociaux et économiques accélérés en raison de l’intensification des industries extractives telles que l’agro-industrie, l’élevage de bétail, l’exploitation forestière et l’exploitation des hydrocarbures. La région est devenue une arène complexe de contestation politique, culturelle et économique entre différents acteurs, notamment l’État, les ONG et les entreprises privées, dont les projets et les agendas entrent en conflit avec les moyens de subsistance des habitants locaux. Les différents chapitres explorent les dynamiques et les frictions engendrées par ces changements et révèlent la manière dont les différents acteurs locaux vivent et négocient les transformations historiques, socio-économiques et environnementales de la région selon leurs propres termes. L’ouvrage montre comment différents groupes du Gran Chaco remettent en question et redéfinissent leur subjectivité tout en reconfigurant leur agenda politique en réponse à ces processus. Il met également en lumière les multiples façons dont les peuples habitant la vaste région du Chaco sont en relation avec un ensemble varié d’acteurs sociaux et d’institutions, même au-delà des frontières territoriales de chaque État-nation.
ISBN 978-987-814-351-4
376 pages
Coordination
- Silvia Hirsch
Docteur et maître en anthropologie. Licence en sciences anthropologiques. Professeur et chercheuse, Escuela Interdisciplinaria de Altos Estudios Sociales, Universidad Nacional de San Martín, Argentine. Auteur de « El pueblo tapiete de Argentina : historia y cultura » (2006) et co-éditeur de « Mujeres indígenas de la Argentina : cultura, trabajo y poder » (2008), « Educación Intercultural Bilingüe en la Argentina » (2010), avec Adriana Serrudo ; « Movilizaciones indígenas e identidades en disputa en la Argentina : historias de invisibilización y reemergencia », avec Gastón Gordillo (2011), et « Salud pública y pueblos indígenas en la Argentina : encuentros, tensiones e interculturalidad », avec Mariana Lorenzett (2016). Ses recherches portent sur le genre, l’ethnicité, les frontières, la santé et l’éducation chez les populations indigènes.
- Paola Canova Cabañas
Docteur en anthropologie. Ingénieur en écologie humaine. Licence en langue allemande. Professeur associé, département d’anthropologie, université du Texas, Austin, États-Unis. Auteur de « Frontier Intimacies : The sexual economy of the Paraguayan Chaco » (2020), traduit en espagnol sous le titre « Intimidades de frontera : mujeres ayoreo y economía sexual en el Chaco paraguayo » (Biblos, 2023). Elle a publié des articles dans des revues telles que le Journal of Latin American and Caribbean Anthropology et le Journal of Mennonite Studies. Ses recherches portent sur le genre et la sexualité, l’urbanité indigène, les relations entre les indigènes et l’État, la ruralité non indigène et l’écologie politique du Chaco paraguayen.
- Mercedes Biocca
Docteur en sociologie. Master en relations économiques internationales. Licence en sciences politiques. Actuellement chercheuse associée à l’École interdisciplinaire d’études sociales supérieures (eidaes), Université nationale de San Martín, province de Buenos Aires, Argentine. Auteur du livre « The Silences of Dispossession, Agrarian Change and Indigenous Politics in Argentina » (2023). Elle a publié dans des revues telles que Tipití. Journal of the Society for the Anthropology of Lowland South America et Población & Sociedad. Ses recherches portent sur les questions rurales associées à l’extractivisme et sur les relations entre les populations autochtones et l’État dans des contextes de dépossession.