14/06/2019 – Conference: Guilhem Olivier
Guilhem Olivier
Professeur et chercheur à l’Instituto de Investigaciones Historicas, UNAM, Mexico
Le retour de Quetzalcoatl et la divinisation des Espagnols ont-ils joué un rôle dans la conquête du Mexique ?
Le retour de Quetzalcoatl et la divinisation des Espagnols ont-ils joué un rôle dans la conquête du Mexique ?
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le mercredi 20 mars 2019, à 17 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :
Painted Pottery From Honduras: Object Itineraries and Lives

Research on Honduras’Ulua and Las Vegas Polychrome traditions, and related Salua Polychrome of El Salvador and Galo Polychrome of the Nicoya area, demonstrates the utility of practice-based frameworks employing concepts of technological style, and communities and constellations of practice. While culture history, with its equivalences of a people, a material culture, and a language, worked as a preliminary step to clarify histories in areas like Mesoamerica, in Central America an astonishing diversity of things were made within much smaller territories.
Reconstructing the chaine operatoire, lives of individual objects, and itineraries across time and space of painted pots that provide the main database for archaeology in Central America shows that the level of action in pottery production and use was the town and local communities of practice. This leads to a reconsideration of culture-historical concepts of language-based ethnic groups originally employed by Americanist archaeologists to organize knowledge of this region.
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le jeudi 24 janvier 2019, à 18h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :
Professeur, Department of Anthropology, University of Michigan
En collaboration avec Adela Carlos Rio
Tout comme les mythes Gê analysés par Claude Lévi-Strauss dans Le cru et le cuit (Mythologiques 1), un récit quechua des Andes du sud péruvien identifie la transition vers la vie sociale humaine dans le vol du feu par un être exogène – dans ce cas un hacendado à la place d’un jaguar. Ce mythe rapporte la transition entre une vie d’esclavage et la liberté totale à travers les actions du perroquet exilé qui dérobe le feu mais perd sa voix, son agentivité sociale et même son nom. L’analyse de ce mythe nous emmène à développer quatre thématiques spécifiques : la possibilité d’intégrer la narration andine dans une perspective comparative sud-américaine ; l’utilité de la structure linéaire pour comprendre les transformations sociales qui constituent l’axe du récit ; le rôle de l’hacendado comme prototype du prédateur non-humain ; le contexte politico-social du récit.
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le jeudi 20 décembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :
Directeur du Musée de l’Homme
CR IIAC, Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de l’Institution de la Culture
Responsable de l’iconotheque, musée du quai Branly – Jacques Chirac.

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Les Années folles de l’ethnographie », sera relatée une séquence passionnante de l’histoire de la culture et des sciences : les dernières années du Musée d’ethnographie du Trocadéro avant qu’il ne soit détruit pour laisser la place au Musée de l’Homme inauguré en 1938. Dirigé à partir de 1928 par Paul Rivet et Georges-Henri Rivière qui scellent une alliance inédite entre la science et la culture, le musée connaît une profonde modernisation à une époque où la reconnaissance des « arts primitifs » interroge le rôle même d’un musée d’ethnographie. C’est le début des Années folles de l’ethnographie qui révèlent l’engouement pour une discipline, l’ethnologie.
La conférence reviendra donc sur l’histoire du musée d’ethnographie du Trocadéro, sous la direction du tandem Paul Rivet et Georges Henri Rivière, qui entreprennent une profonde réorganisation scientifique, intellectuelle, institutionnelle entre 1928 et 1935, période formatrice, déterminante par ses nombreuses innovations scientifiques et muséales, ses expérimentations. Le musée sort de sa léthargie en affirmant avec éclat l’irruption de l’ethnographie dans la cité, sur la scène culturelle, en même temps qu’il devient le pilier de la professionnalisation de l’ethnologie. Après une première partie sur ces années que Georges Henri Rivière appelait « la grande aventure » du Trocadéro, seront discutées deux thématiques américanistes traitées dans l’ouvrage : « un potlach au Trocadéro », Paul Coze, indianiste ethnographe, et « rendez-vous manqué avec les « vieilles colonies », ethnographie et archéologie de la Guyane et des Antilles françaises (1931-1939).
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 28 septembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly-Jacques Chirac
de l’Universidad Complutense, Madrid présentera la conférence
La ligne du pli. Essai de cosmologie mésoaméricaine.
Nous nous proposons d’examiner la figure du « pli » comme concept crucial pour comprendre la cosmologie de l’aire indigène mésoaméricaine. Le pli est le mode de relation qui unit les deux versants du cosmos : la face solaire des humains et la face virtuelle des esprits. Cette figure du pli renvoie au tissage, lequel représente un modèle fondamental d’invention et de transformation dans les cultures mésoaméricaines, depuis les débuts de l’art textile, il y a 3000 ans, jusqu’au présent ethnographique. L’alternance entre un versant et l’autre du cosmos équivaut à la différence entre l’endroit (clair et discontinu) et l’envers (brouillé et continu) d’une pièce tissée indigène. Nous examinerons les thèmes classiques de l’anthropologie mésoaméricaine à la lumière de l’opération du pli : la naissance des individus, les manipulations sur le tissu, les plis du corps, les paquets ou enveloppes sacrées, la forme du temps, l’image et le miroir, ou encore la nature du marché.
La conférence sera donnée en espagnol.
Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.
Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 23 novembre, à 18h00, dans la salle de cours n°2 du musée du quai Branly-Jacques Chirac :
Chercheur associé au Laboratoire Archéologie des Amériques, UMR8096-CNRS/Université Paris 1 Panthéon Sorbonne présentera la conférence
Comment Tocoroma est-il devenu San Santiago de Belén? Archéologie de la période de transition prehispano-coloniale au sein d’un archipel vertical andin

A l’instar de l’ensemble des Andes, la vallée de Belén (de la région d’Arica y Parinacota, au Chili) a connu, au cours des 15-16ème siècles, un profond réaménagement territorial consécutif à son intégration, coup sur coup, à l’empire inca puis à l’empire colonial espagnol. Depuis 2013, la mission Arica-Belén (portée par ARCHAM et soutenue par le MAEDI) développe des opérations de terrain afin de documenter, sur la base de nouvelles données archéologiques, les dynamiques (de résilience, rupture et métissage) de ce processus de réaménagement socio-territorial.
A l’occasion de cette communication, seront présentés les principaux résultats de la mission concernant les modalités d’intégration de la région à l’empire inca, l’abandon du peuplement d’origine préhispanique et la dynamique de fondation des premiers villages coloniaux. La confrontation de ces nouvelles informations archéologiques aux données ethnohistoriques et géo-environnementales permet de formuler de nouvelles problématiques de recherche sur les dynamiques de territorialité et de coexistence pluriethnique au sein des archipels verticaux andins.
La conférence sera précédée par l’Assemblée générale annuelle.
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 16 juin, à 18h00, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly-Jacques Chirac :
Teotihuacan a été l’une des villes les plus atypiques de la Mésoamérique ancienne. De nouveaux travaux de terrain et leurs récentes analyses permettent de comprendre plus en détail les caractères particuliers de cette cité. Pour ce qui concerne le plan urbain, on expliquera comment les concepteurs de Teotihuacan ont rejeté les principes fondamentaux de l’urbanisme mésoaméricain pour créer un type de ville inédit. Après son effondrement, ces nouveaux principes ont été abandonnés par les constructeurs des villes postérieures, qui en sont revenus aux formes urbaines pré-Teotihuacan. On verra également comment le type de résidence rencontré sur le site — des complexes d’appartements sur un niveau — a permis d’assurer aux habitants une assez haute qualité de vie. Enfin, on discutera les hypothèses actuelles concernant la forme du gouvernement de Teotihuacan, plus collective que dans les autres villes anciennes.
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 12 mai 2017, à 18 h, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :
La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 28 avril 2017, à 18 h, dans la salle de cours n°2 du musée du quai Branly-Jacques Chirac
Magda Helena Dziubinska
du Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative

