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Category: Réunions et conférences_fr

Conférence: Les années folles de l’ethnographie: Trocadéro 28-37, 20 décembre 2018

Conférence: Les années folles de l’ethnographie: Trocadéro 28-37, 20 décembre 2018

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le jeudi 20 décembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

André Delpuech

Directeur du Musée de l’Homme

Christine Laurière

CR IIAC, Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de l’Institution de la Culture

Carine Peltier-Caroff

Responsable de l’iconotheque, musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Les années folles de l'ethnographie
Delpuech A., Laurière C. & Peltier-Caroff (Carine) (sous la dir.), Les années folles de l’ethnographie : Trocadéro 28-37, Paris : Muséum national d’Histoire naturelle, 2017, 1007 p. (Archives ; 25).

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Les Années folles de l’ethnographie », sera relatée une séquence passionnante de l’histoire de la culture et des sciences : les dernières années du Musée d’ethnographie du Trocadéro avant qu’il ne soit détruit pour laisser la place au Musée de l’Homme inauguré en 1938. Dirigé à partir de 1928 par Paul Rivet et Georges-Henri Rivière qui scellent une alliance inédite entre la science et la culture, le musée connaît une profonde modernisation à une époque où la reconnaissance des « arts primitifs » interroge le rôle même d’un musée d’ethnographie. C’est le début des Années folles de l’ethnographie qui révèlent l’engouement pour une discipline, l’ethnologie.

La conférence reviendra donc sur l’histoire du musée d’ethnographie du Trocadéro, sous la direction du tandem Paul Rivet et Georges Henri Rivière, qui entreprennent une profonde réorganisation scientifique, intellectuelle, institutionnelle entre 1928 et 1935, période formatrice, déterminante par ses nombreuses innovations scientifiques et muséales, ses expérimentations. Le musée sort de sa léthargie en affirmant avec éclat l’irruption de l’ethnographie dans la cité, sur la scène culturelle, en même temps qu’il devient le pilier de la professionnalisation de l’ethnologie. Après une première partie sur ces années que Georges Henri Rivière appelait « la grande aventure » du Trocadéro, seront discutées deux thématiques américanistes traitées dans l’ouvrage : « un potlach au Trocadéro », Paul Coze, indianiste ethnographe, et « rendez-vous manqué avec les « vieilles colonies », ethnographie et archéologie de la Guyane et des Antilles françaises (1931-1939).

Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.
Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…

Conférence : Pedro Pitarch Ramón, 28 septembre 2018

Conférence : Pedro Pitarch Ramón, 28 septembre 2018

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 28 septembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire)dans la salle de cinéma du musée du quai Branly-Jacques Chirac

Pedro Pitarch Ramón

de l’Universidad Complutense, Madrid présentera la conférence

 

La ligne du pli. Essai de cosmologie mésoaméricaine.

Nous nous proposons d’examiner la figure du « pli » comme concept crucial pour comprendre la cosmologie de l’aire indigène mésoaméricaine. Le pli est le mode de relation qui unit les deux versants du cosmos : la face solaire des humains et la face virtuelle des esprits. Cette figure du pli renvoie au tissage, lequel représente un modèle fondamental d’invention et de transformation dans les cultures mésoaméricaines, depuis les débuts de l’art textile, il y a 3000 ans, jusqu’au présent ethnographique. L’alternance entre un versant et l’autre du cosmos équivaut à la différence entre l’endroit (clair et discontinu) et l’envers (brouillé et continu) d’une pièce tissée indigène. Nous examinerons les thèmes classiques de l’anthropologie mésoaméricaine à la lumière de l’opération du pli : la naissance des individus, les manipulations sur le tissu, les plis du corps, les paquets ou enveloppes sacrées, la forme du temps, l’image et le miroir, ou encore la nature du marché.

La conférence sera donnée en espagnol.

Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.

Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…

Conférence : Thibault Saintenoy, 23 novembre 2017

Conférence : Thibault Saintenoy, 23 novembre 2017

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 23 novembre, à 18h00, dans la salle de cours n°2 du musée du quai Branly-Jacques Chirac :

 Thibault Saintenoy

Chercheur associé au Laboratoire Archéologie des Amériques, UMR8096-CNRS/Université Paris 1 Panthéon Sorbonne présentera la conférence

 

Comment Tocoroma est-il devenu San Santiago de Belén? Archéologie de la période de transition prehispano-coloniale au sein d’un archipel vertical andin

A l’instar de l’ensemble des Andes, la vallée de Belén (de la région d’Arica y Parinacota, au Chili) a connu, au cours des 15-16ème siècles, un profond réaménagement territorial consécutif à son intégration, coup sur coup, à l’empire inca puis à l’empire colonial espagnol. Depuis 2013, la mission Arica-Belén (portée par ARCHAM et soutenue par le MAEDI) développe des opérations de terrain afin de documenter, sur la base de nouvelles données archéologiques, les dynamiques (de résilience, rupture et métissage) de ce processus de réaménagement socio-territorial.

A l’occasion de cette communication, seront présentés les principaux résultats de la mission concernant les modalités d’intégration de la région à l’empire inca, l’abandon du peuplement d’origine préhispanique et la dynamique de fondation des premiers villages coloniaux. La confrontation de ces nouvelles informations archéologiques aux données ethnohistoriques et géo-environnementales permet de formuler de nouvelles problématiques de recherche sur les dynamiques de territorialité et de coexistence pluriethnique au sein des archipels verticaux andins.

 La conférence sera précédée par l’Assemblée générale annuelle.

Conférence: Michael Smith, 16 juin 2017

Conférence: Michael Smith, 16 juin 2017

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 16 juin, à 18h00, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly-Jacques Chirac :

Michael E. Smith

Professeur d’archéologie à la Arizona State University (ASU), Tempe (USA)
Directeur du ASU Teotihuacan Research Laboratory
 
présentera la conférence (en anglais et espagnol)
 

Vivre dans l’ancienne ville de Teotihuacan


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Teotihuacan a été l’une des villes les plus atypiques de la Mésoamérique ancienne. De nouveaux travaux de terrain et leurs récentes analyses permettent de comprendre plus en détail les caractères particuliers de cette cité. Pour ce qui concerne le plan urbain, on expliquera comment les concepteurs de Teotihuacan ont rejeté les principes fondamentaux de l’urbanisme mésoaméricain pour créer un type de ville inédit. Après son effondrement, ces nouveaux principes ont été abandonnés par les constructeurs des villes postérieures, qui en sont revenus aux formes urbaines pré-Teotihuacan. On verra également comment le type de résidence rencontré sur le site — des complexes d’appartements sur un niveau — a permis d’assurer aux habitants une assez haute qualité de vie. Enfin, on discutera les hypothèses actuelles concernant la forme du gouvernement de Teotihuacan, plus collective que dans les autres villes anciennes.

Conférence : Renato Athias, 12 mai 2017

Conférence : Renato Athias, 12 mai 2017

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 12 mai 2017, à 18 h, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

Renato Athias

(Laboratoire d’Anthropologie Visuelle de l’Université Fédérale de Pernambuco)

 

ETHNO-CINEMA ET ANTHROPOLOGIE 

Réflexions sur les pratiques audiovisuelles autochtones dans le nord-ouest amazonien.

 
Cette présentation proposera des éléments de réflexion sur ce que l’on propose d’appeler le « Cinéma Amérindien », concept émergent qui suscite à l’heure actuelle un nombre de débats croissant. La présentation débutera par la projection du film « Défendre nos connaissances » (2016), dont la mise en œuvre a été réalisée conjointement par Renato Athias et des étudiants autochtones du programme de « Licence Interculturelle en Education » de l’Université Fédérale d’Amazonas, dans la région du Haut Rio Içana (Amazonas, Brésil). Ce film a été écrit, élaboré et joué para les Baniwa et les Kuripako. Il a pour objectif de montrer l’organisation des services de santé pratiqués dans la région du bassin du Rio Içana dans le Nord-ouest Amazonien à partir de l’exemple réel d’un amérindien mordu par un serpent. Ce film s’insère dans une recherche plus ample sur le cinéma amérindien et les méthodes audiovisuelles en anthropologie qui alimentera le débat à l’issue de la projection.
Conférence : Magda Helena Dziubinska, 28 avril 2017

Conférence : Magda Helena Dziubinska, 28 avril 2017

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 28 avril 2017, à 18 h, dans la salle de cours n°2 du musée du quai Branly-Jacques Chirac


Magda Helena Dziubinska
du Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative

Devenir Reine dans une société sans roi. Une approche anthropologique des concours de beauté amérindiens
(c) Magda Helena Dziubinska
Les concours de beauté sont devenus l’élément central de festivités dont les Amérindiens sont les principaux acteurs : le Jour de l’Indien au Brésil, les fêtes patronales au Guatemala, les fêtes d’anniversaire des communautés natives au Pérou, les cérémonies pow-wow en Amérique du Nord, pour ne nommer que quelques unes d’entre elles. Inspirés des grands spectacles nationaux et adaptés aux contextes locaux, ces concours de beauté alternatifs constituent souvent un espace d’affirmation de la différence culturelle où les identités, les appartenances et les rapports entre les groupes autochtones et les sociétés dominantes sont construits et négociés. Cet objet d’étude encore peu exploré sera au cœur du dossier thématique du prochain numéro du Journal de la Société des Américanistes dont les principales problématiques seront abordées dans la première partie de la conférence. L’analyse de cas ethnographiques explorera les liens entre les concours de beauté amérindiens et le pouvoir politique, en révélant notamment la diversité des conceptions du beau et les enjeux liés aux processus de patrimonialisation des cultures indiennes. Dans un deuxième temps, à partir d’enquêtes ethnographiques menées chez les Kakataibo (groupe linguistique pano) d’Amazonie péruvienne, j’étudierai un concours de beauté atypique : son objectif n’est pas de marquer la différence culturelle mais de mettre en scène la figure de la femme blanche, idéalisée et transformée en objet de désir. La description de la maîtrise des techniques du corps et des dispositions affectives, nécessaire pour devenir Reine kakataibo, mettra en lumière la dimension performative de ce jeu singulier d’imitation et de séduction.
Conférence : Arthur Demarest, 27 mai 2016

Conférence : Arthur Demarest, 27 mai 2016

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu vendredi 27 mai, à 18 h, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly.

Arthur A. Demarest
Professeur à l’Université de Vanderbilt (Tennessee)
L’effondrement de la civilisation maya : Vers la résolution d’un mystère de l’archéologie
Durant presque deux siècles, les archéologues et le public ont été fascinés et profondément intrigués par l’énigme de l’effondrement soudain des grandes cités de la civilisation maya (250.- 800/900). Les recherches archéologiques et le déchiffrement des glyphes n’ont fait qu’intensifier les controverses et enflammer les débats sur la nature de cet effondrement et les processus qui y ont conduit. Depuis une trentaine d’années, se sont accumulées de nouvelles données qui, précisément datées, éclairent la désintégration des cités mayas dans de nombreuses régions. En combinant les informations les plus récentes dans les domaines de la chronologie, de l’économie et du commerce, de l’idéologie politique, de l’écologie et du climat, le Professeur Demarest proposera des explications à plusieurs aspects de l’effondrement maya et une « solution » globale aux questions qu’il soulève.