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Author: Johann Begel

Prix et Aide à Publication 2020

Prix et Aide à Publication 2020

APPEL 2020

 

Dû au contexte de crise sanitaire, la date limite des candidatures est repoussée au 15 septembre 2020.

La Société des américanistes a le plaisir d’annoncer la mise en place de deux catégories d’aides à publication qu’elle attribuera à partir de l’année 2020 (PDF ici).

  1. Prix jeunes-chercheur·e·s de la Société des américanistes (destiné aux jeunes-chercheur·e·s pour aide à la publication d’un ouvrage issu de la thèse)
  2. Aide à la publication d’ouvrages scientifiques

 Le prix jeune-chercheur·e a pour objectif d’aider à la publication d’ouvrages issus de manuscrits de thèse et ayant déjà été acceptés par une maison d’édition en France ou à l’étranger.

La thèse doit avoir été soutenue depuis moins de 5 ans. L’ouvrage doit entrer dans les domaines disciplinaires, thématiques et aréaux de la Société des américanistes (identiques à ceux du Journal), et être écrits dans l’une des langues principales de la Société (français, anglais, espagnol, ou portugais).

La somme allouée sera plafonnée à 3000€.

L’aide à publication a pour objectif d’aider la publication d’ouvrages scientifiques qui entrent dans les domaines disciplinaires, thématiques et aréaux de la Société des américanistes (identiques à ceux du Journal), et sont écrits dans l’une des langues principales de la Société (français, anglais, espagnol, ou portugais). Il pourra s’agir d’ouvrages personnels ou collectifs (recueils d’articles). Les candidatures devront concerner des projets de publication ayant déjà été acceptés par une maison d’édition en France ou à l’étranger.

La somme allouée sera plafonnée à 2500€ par projet de publication.

La date limite de soumission est fixée au 1er juin 2020 15 septembre 2020. Les candidatures seront évaluées par des experts et sélectionnées par une commission ad hoc issue du Conseil d’administration de la Société. Les résultats seront publiés à l’automne de la même année.

Les pièces requises pour une soumission de candidature sont les suivantes :

  • CV de l’auteur ou de chacun des co-auteurs/éditeurs incluant une liste de publications ;
  • Rapport de thèse (uniquement pour le Prix destiné aux jeunes chercheur·e·s, dans le cas de pays où le rapport de soutenance n’existe pas, joindre les rapports ou les lettres de recommandation détaillées d’au moins deux membres du jury de thèse)
  • Synthèse de cinq pages env. du manuscrit (sommaire, argumentaire, résumé détaillé, nombre de figures et d’illustrations) ;
  • Manuscrit en pdf ;
  • Lettre de pré-acceptation de l’éditeur ;
  • Devis de l’éditeur (incluant les aides déjà reçues ou acquises et celles demandées, ainsi que le montant spécifique sollicité à la Société) ;
  • Coordonnées de l’éditeur ;
  • Toute autre pièce jugée pertinente.

Toute pièce manquante invalidera la soumission.

Pour recevoir le versement du prix ou de l’aide à publication, la lauréate ou le lauréat devra s’engager à faire mentionner dans l’ouvrage la contribution de la Société, accompagnée du logo, selon des modalités fixées entre la Société et la maison d’édition. Un nombre d’exemplaires devra également être versé à la Société à titre gracieux. S’il ne l’est pas déjà, la lauréate ou le lauréat s’engage à devenir membre de la Société avant la remise du prix ou de la subvention.

Les soumissions sont à envoyer à l’adresse suivante : societe.publi@americanistes.org.

Merci d’indiquer dans l’objet du message la catégorie (« Prix JC » ou « Aide à publication ») à laquelle la candidature s’applique.

Annulé – Nathan Wachtel : présentation de l’ouvrage ‘Paradis du Nouveau Monde’

Annulé – Nathan Wachtel : présentation de l’ouvrage ‘Paradis du Nouveau Monde’

Chères et chers collègues,

Jeudi 26 mars 2020, la Société des Américanistes recevra :

Nathan Wachtel, directeur d’études honoraire à l’EHESS

et Professeur honoraire au Collège de France,  qui présentera son ouvrage :

Paradis du Nouveau Monde (Fayard, 2019, 340 pages).

18h, salle de cinéma du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, 37 Quai Branly, 75007 Paris.

Résumé : la découverte d’un monde jusqu’alors insoupçonné, à la fin du XVe siècle, suscita en Occident d’innombrables hypothèses et fantasmes. Que ce soit la localisation du Paradis terrestre au cœur de l’Amérique du Sud ou le problème de l’origine des populations indiennes, ces recherches se fondaient souvent sur des études remarquablement documentées, menées avec une rigueur que l’on peut presque dire scientifique. Parallèlement, parmi les populations amérindiennes, en réaction à la situation coloniale, se développèrent sur l’ensemble du continent américain des mouvements «messianiques » ou «prophétiques», récurrents dans la longue durée. Migrations vers le Terre sans Mal, attente du retour de l’Inca, vision extatique du retour des morts dans la Ghost Dance : ces mouvements combinent des croyances et pratiques autochtones avec certains apports occidentaux, en ordonnant ces derniers selon la logique propre des systèmes de pensée indigène. Ainsi se modela au fil des siècles l’identité indienne. L’auteur poursuit, avec ce nouveau livre, sa réflexion sur la pluralité des perspectives historiques, leur complémentarité, pour la restitution d’une histoire globale, et les traces que les traumatismes hérités du passé inscrivent dans les mémoires collectives.

Publication du tome 105-2 du JSA

Publication du tome 105-2 du JSA

Philippe Erickson – Claude Lévi-Strauss (1908-2009), in memoriam

Emmanuel Désveaux – Les carnets nambikwara de Lévi-Strauss

Entretien de Claude Lévi-Strauss, texte édité par Philippe Erickson avec la collaboration de Dominique Michelet

Articles

Ángel A. Sánchez Gamboa, Alejandro Sheseña y Guido Krempel – Nuevos datos sobre Aj Ch’aaj Naah, Aj K’uhuun de Toniná

Raphaël Colliaux – Ciudadanos de la comunidad. Appropriation de la bureaucratie et expérience de la « communauté » chez les Matsigenka (Amazonie péruvienne)

Notes de recherche

Louise Deglin – Could the Mexica toztli have been a sun parakeet? Connecting Mexica featherwork to South America

Alonso Zamora Corona – “El rostro de los días”: sobre la corporalidad y las almas entre los mayas k’iche’ de Santiago Momostenango

Marisa Malvestiti y María Emilia Orden – La documentación de las lenguas patagónicas en el gabinete de Samuel A. Lafone Quevedo. El Vocabulario Guenaken

 

Positions

Grégory Deshoullière y Santiago Utitiaj Paati – Acerca de la Declaración sobre el cambio de nombre del conjunto Jívaro

Hommage à Dominique Buchillet

Laure Emperaire – In memoriam Dominique Buchillet : un engagement scientifique et politique

Janet Chernela and Jaime Diakara Dessano Dihpotiro – Two anthropologists recall Dominique Buchillet

Lúcia Hussak van Velthem e Marcio Meira – Dominique Buchillet: caminos e trilhas no rio Negro e em outros lugares

Bibliographie de Dominique Buchillet, établie par Laure Emperaire et Lúcia Hussak van Velthem

Comptes rendus

David Webster, The population of Tikal. Implications for Maya demography, par Julien Hiquet

Aldo Littaif, Mitologia guarani. A criação e a destrução da Terra, por Joaquín Ruiz Zubizarreta

Graciela Chamorro y Isabelle Combès (eds), Povos indígenas em Mato Grosso do Sul. História, cultura e transformações sociais, por Cecilia Martínez

Juan Ossio Acuña, Etnografía de la cultura andina, por Pablo F. Sendón

Jane MacLaren Walsh et Brett Topping, The man who invented Aztec crystal skulls. The adventures of Eugène Boban, par Pascale Riviale

22/11/2019 – Owen Mason : Le commerce depuis l’Asie orientale et la chasse à la baleine

22/11/2019 – Owen Mason : Le commerce depuis l’Asie orientale et la chasse à la baleine

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 22 novembre 2019, à 18 h, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly:
Owen K. Mason
INSTAAR – University of Colorado, Boulder. 
 

Le commerce depuis l’Asie orientale a-t-il mené à la chasse à la baleine, la guerre et l’inégalité dans le détroit de Béring ?

 L’existence de surplus est souvent considérée comme une condition préalable à la complexité sociale. Il n’existe pas de surplus calorique plus important que celui offert par la baleine boréale. Alors que son développement demeure mystérieux, la chasse à la baleine est un acte dangereux par nature, qui repose sur une combinaison de technologie, de savoir-faire et de chance. Une équipe de chasse performante bénéficiait certainement d’un statut renforcé et pouvait attirer des partisans et des alliés. Le développement de la chasse à la baleine suppose une série de développements sociaux et technologiques ; principalement des bateaux et des lances, mais aussi du capital social. Dans le détroit de Béring, les interactions avec l’Asie orientale pourraient avoir favorisé la chasse à la baleine. Des indices convaincants de la capacité à capturer des baleines apparaissent il y a environ 2000 ans le long des côtes de la Sibérie et de l’Alaska, alors que l’on a cru pendant un siècle que cette pratique était apparue mystérieusement sans prédécesseur. Par ailleurs, des données récentes indiquent que l’on capturait des morses il y a 5000 ans dans le sud de l’Alaska et que la chasse à la baleine pourrait remonter à plus de 3000 ans en Tchoukotka. On a remarqué depuis longtemps la concomitance de magnifiques traditions artistiques – Old Bering Sea et Punuk – aux motifs gravés à l’aide d’outils en fer sur de l’ivoire de morse. La chasse aux morses était aussi essentielle : sa peau servait à recouvrir les bateaux et était échangée contre de la fourrure de caribou. Le mobilier funéraire confirme les racines anciennes de l’inégalité en tant qu’indicateur de statut et de chamanisme, reflétant le rôle du commerce et des festins dans la production de la vision cosmique du Old Bering Sea. Une deuxième expansion de la chasse à la baleine se produit au moment du Punuk et du Birnirk vers 1150-1200 apr. J.-C., coïncidant avec un commerce des métaux et des innovations dans les technologies nautiques et de propulsion.

 
La conférence sera donnée en anglais. 
 
Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.

Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…

14/06/2019 – Conference: Guilhem Olivier

14/06/2019 – Conference: Guilhem Olivier

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 14 juin 2019, à 18 h, dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

Guilhem Olivier

Professeur et chercheur à l’Instituto de Investigaciones Historicas, UNAM, Mexico

 

Le retour de Quetzalcoatl et la divinisation des Espagnols ont-ils joué un rôle dans la conquête du Mexique ?

Le topos de la « divinisation » des Conquistadors et notamment le fameux thème du « retour de Quetzalcoatl » ont souvent été évoqués pour expliquer l’apparente passivité et, en fin de compte, la défaite des peuples méso-américains face aux envahisseurs européens. Certains historiens affirment cependant qu’il s’agit de créations coloniales, voire, dans le cas du « retour » de Quetzalcoatl, d’un mythe crée par Cortès afin de justifier la conquête et la soi-disant cession de son règne de la part de Motecuhzoma II. Accréditer la divinisation des Espagnols impliquerait une vision dénigrante des Mésoaméricains considérés comme superstitieux voire « inférieurs et stupides » (sic). Or, nous espérons montrer, à la fois que le retour de Quetzalcoatl s’inscrit dans la nature cyclique de l’histoire indigène, et que la divinisation des Espagnols ne peut s’expliquer qu’à partir des conceptions mésoaméricaines de la divinité, fort différentes des conceptions chrétiennes. De plus, en intégrant les nouveaux venus au sein de catégories ontologiques propres, il était possible de les affronter voire de les vaincre, ce qui remet en cause l’attitude soi-disant soumise des Mésoaméricains — dénigrante à nos yeux — face aux Espagnols durant la conquête.
Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport… 
Conférence: Rosemary Joyce, 20 mars 2019

Conférence: Rosemary Joyce, 20 mars 2019

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le mercredi 20 mars 2019, à 17 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

Rosemary Joyce

Professeur, UC Berkeley

 

Painted Pottery From Honduras: Object Itineraries and Lives

Résultats de recherche d'images pour « Painted Pottery From Honduras: Object Itineraries and Lives »
Rosemary A. Joyce, Painted Pottery of Honduras: Object Lives and Itineraries, The Early Americas: History and Culture, BRILL, Leiden, 2017, 368 pages ISBN 9789004341500

Research on Honduras’Ulua and Las Vegas Polychrome traditions, and related Salua Polychrome of El Salvador and Galo Polychrome of the Nicoya area, demonstrates the utility of practice-based frameworks employing concepts of technological style, and communities and constellations of practice. While culture history, with its equivalences of a people, a material culture, and a language, worked as a preliminary step to clarify histories in areas like Mesoamerica, in Central America an astonishing diversity of things were made within much smaller territories.

Reconstructing the chaine operatoire, lives of individual objects, and itineraries across time and space of painted pots that provide the main database for archaeology in Central America shows that the level of action in pottery production and use was the town and local communities of practice. This leads to a reconsideration of culture-historical concepts of language-based ethnic groups originally employed by Americanist archaeologists to organize knowledge of this region.

 

Conférence: Bruce Mannheim, 24 janvier 2019

Conférence: Bruce Mannheim, 24 janvier 2019

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le jeudi 24 janvier 2019, à 18h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

Bruce Mannheim

Professeur, Department of Anthropology, University of Michigan

En collaboration avec Adela Carlos Rio

Comment les Quechuas dérobèrent le feu : un mythe andin à la lumière de Le cru et le cuit de Claude Lévi-Strauss

 

Tout comme les mythes Gê analysés par Claude Lévi-Strauss dans Le cru et le cuit (Mythologiques 1), un récit quechua des Andes du sud péruvien identifie la transition vers la vie sociale humaine dans le vol du feu par un être exogène – dans ce cas un hacendado à la place d’un jaguar. Ce mythe rapporte la transition entre une vie d’esclavage et la liberté totale à travers les actions du perroquet exilé qui dérobe le feu mais perd sa voix, son agentivité sociale et même son nom. L’analyse de ce mythe nous emmène à développer quatre thématiques spécifiques : la possibilité d’intégrer la narration andine dans une perspective comparative sud-américaine ; l’utilité de la structure linéaire pour comprendre les transformations sociales qui constituent l’axe du récit ; le rôle de l’hacendado comme prototype du prédateur non-humain ; le contexte politico-social du récit.

Conférence: Les années folles de l’ethnographie: Trocadéro 28-37, 20 décembre 2018

Conférence: Les années folles de l’ethnographie: Trocadéro 28-37, 20 décembre 2018

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le jeudi 20 décembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire), dans la salle de cinéma du musée du quai Branly :

André Delpuech

Directeur du Musée de l’Homme

Christine Laurière

CR IIAC, Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de l’Institution de la Culture

Carine Peltier-Caroff

Responsable de l’iconotheque, musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Les années folles de l'ethnographie
Delpuech A., Laurière C. & Peltier-Caroff (Carine) (sous la dir.), Les années folles de l’ethnographie : Trocadéro 28-37, Paris : Muséum national d’Histoire naturelle, 2017, 1007 p. (Archives ; 25).

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Les Années folles de l’ethnographie », sera relatée une séquence passionnante de l’histoire de la culture et des sciences : les dernières années du Musée d’ethnographie du Trocadéro avant qu’il ne soit détruit pour laisser la place au Musée de l’Homme inauguré en 1938. Dirigé à partir de 1928 par Paul Rivet et Georges-Henri Rivière qui scellent une alliance inédite entre la science et la culture, le musée connaît une profonde modernisation à une époque où la reconnaissance des « arts primitifs » interroge le rôle même d’un musée d’ethnographie. C’est le début des Années folles de l’ethnographie qui révèlent l’engouement pour une discipline, l’ethnologie.

La conférence reviendra donc sur l’histoire du musée d’ethnographie du Trocadéro, sous la direction du tandem Paul Rivet et Georges Henri Rivière, qui entreprennent une profonde réorganisation scientifique, intellectuelle, institutionnelle entre 1928 et 1935, période formatrice, déterminante par ses nombreuses innovations scientifiques et muséales, ses expérimentations. Le musée sort de sa léthargie en affirmant avec éclat l’irruption de l’ethnographie dans la cité, sur la scène culturelle, en même temps qu’il devient le pilier de la professionnalisation de l’ethnologie. Après une première partie sur ces années que Georges Henri Rivière appelait « la grande aventure » du Trocadéro, seront discutées deux thématiques américanistes traitées dans l’ouvrage : « un potlach au Trocadéro », Paul Coze, indianiste ethnographe, et « rendez-vous manqué avec les « vieilles colonies », ethnographie et archéologie de la Guyane et des Antilles françaises (1931-1939).

Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.
Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…

Conférence : Pedro Pitarch Ramón, 28 septembre 2018

Conférence : Pedro Pitarch Ramón, 28 septembre 2018

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 28 septembre 2018, à 18 h (merci de bien prendre note de l’horaire)dans la salle de cinéma du musée du quai Branly-Jacques Chirac

Pedro Pitarch Ramón

de l’Universidad Complutense, Madrid présentera la conférence

 

La ligne du pli. Essai de cosmologie mésoaméricaine.

Nous nous proposons d’examiner la figure du « pli » comme concept crucial pour comprendre la cosmologie de l’aire indigène mésoaméricaine. Le pli est le mode de relation qui unit les deux versants du cosmos : la face solaire des humains et la face virtuelle des esprits. Cette figure du pli renvoie au tissage, lequel représente un modèle fondamental d’invention et de transformation dans les cultures mésoaméricaines, depuis les débuts de l’art textile, il y a 3000 ans, jusqu’au présent ethnographique. L’alternance entre un versant et l’autre du cosmos équivaut à la différence entre l’endroit (clair et discontinu) et l’envers (brouillé et continu) d’une pièce tissée indigène. Nous examinerons les thèmes classiques de l’anthropologie mésoaméricaine à la lumière de l’opération du pli : la naissance des individus, les manipulations sur le tissu, les plis du corps, les paquets ou enveloppes sacrées, la forme du temps, l’image et le miroir, ou encore la nature du marché.

La conférence sera donnée en espagnol.

Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses.

Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…

Conférence : Thibault Saintenoy, 23 novembre 2017

Conférence : Thibault Saintenoy, 23 novembre 2017

La prochaine conférence de la Société des Américanistes aura lieu le vendredi 23 novembre, à 18h00, dans la salle de cours n°2 du musée du quai Branly-Jacques Chirac :

 Thibault Saintenoy

Chercheur associé au Laboratoire Archéologie des Amériques, UMR8096-CNRS/Université Paris 1 Panthéon Sorbonne présentera la conférence

 

Comment Tocoroma est-il devenu San Santiago de Belén? Archéologie de la période de transition prehispano-coloniale au sein d’un archipel vertical andin

A l’instar de l’ensemble des Andes, la vallée de Belén (de la région d’Arica y Parinacota, au Chili) a connu, au cours des 15-16ème siècles, un profond réaménagement territorial consécutif à son intégration, coup sur coup, à l’empire inca puis à l’empire colonial espagnol. Depuis 2013, la mission Arica-Belén (portée par ARCHAM et soutenue par le MAEDI) développe des opérations de terrain afin de documenter, sur la base de nouvelles données archéologiques, les dynamiques (de résilience, rupture et métissage) de ce processus de réaménagement socio-territorial.

A l’occasion de cette communication, seront présentés les principaux résultats de la mission concernant les modalités d’intégration de la région à l’empire inca, l’abandon du peuplement d’origine préhispanique et la dynamique de fondation des premiers villages coloniaux. La confrontation de ces nouvelles informations archéologiques aux données ethnohistoriques et géo-environnementales permet de formuler de nouvelles problématiques de recherche sur les dynamiques de territorialité et de coexistence pluriethnique au sein des archipels verticaux andins.

 La conférence sera précédée par l’Assemblée générale annuelle.